Nos revendications
Nous sommes installateurs et installatrices d’œuvres d’art, ouvrier·es de la culture française,
au même titre que les régisseur·euses, socleur·euses, éclairagistes, poseur·euses de signalétique, agent·es d’accueil, médiateur·rices, constructeur·rices, peintres, chargé·es de production,
commissaires, critiques, artistes, tous ces métiers sans lesquels il n’y aurait pas d’exposition.
Le métier d’installateurs et d’installatrices d’œuvres d’art n’est reconnu par aucun organisme public (même si des formations voient le jour). Les spécificités qui le caractérisent ne sont pas prises en compte. Il n’existe ni grille salariale ni convention collective dédiée à nos métiers
Nous aimerions enfin travailler en toute légalité, avec la protection sociale dont nous devrions bénéficier, et être reconnu·es pour ce que nous faisons.
L’Œuvrière pour se faire entendre
Face à la situation, nous protestons contre les conditions de plus en plus précaires dans
lesquelles nous sommes amené·es à travailler et défendons le futur de nos professions si mal reconnues.
Il s’agit désormais de faire reconnaître nos droits et d’endiguer notre paupérisation.
L'œuvrière,
association des installateur·rices d’oeuvres d’art
installateurs.oeuvres.art@gmail.com
https://installateurs-oeuvres-art.blogspot.com/
NOS REVENDICATIONS
la reconnaissance du métier :
présomption de salariat pour les professions techniques des arts visuels
emploi direct par les lieux d’exposition et les organisateurs d’évènements relatifs à l’art visuel
régime spécifique d’assurance chômage adapté à la réalité de nos métiers
mise en place de formations professionnelles qualifiantes dédiées et validation de nos acquis
mise en place d’une grille salariale pour l’ensemble du secteur et la reconnaissance de nos qualifications professionnelles
la structuration du secteur :
couverture conventionnelle du secteur
conditionnalité des aides publiques directes et indirectes au respect d’une convention collective
licence d’exercice pour les entreprises du secteur