CR des réunions constitutives

Compte Rendu de la réunion du 7 mars 2018

8 rue Tesson, Paris. 
Étaient présentes Marion Abeille, Juliette Barat, Clemence Delarbre, Anne Sophie Lemagny, Cecile Peillon, Francoise Perronno, Estelle Peuron 
 
Nous avons commencé par un tour de table des personnes présentes, mis à plat les différents parcours pro et les conditions d’embauche. 
En vue de : 
1- Faire reconnaître un métier 
2- Association, une union, une fédération, un syndicat. Quelle forme adopter? 
3- Répondre au problème de la variétés des statuts sous lesquels nous pratiquons notre activité et lutter contre les abus 
4- Faire valoir notre poids dans le milieu culturel 
5- Lancer une étude de la grille salariale 
 
1- Définir un métier 
Cette réunion rassemblait déjà une diversité de savoir-faire liés à la muséographie. Il nous semble primordial de trouver une terminologie adaptée qui regrouperait les techniciens du milieu artistique. Nous voulons que cette terminologie englobe : la construction de cimaises, la peinture, l’accrochage des œuvres, le soclage, la mise en lumière, l’audiovisuel. Ce que nous proposons : Technicien de la muséographie Technicien de l’art / visuel 
 
> ce paragraphe 1 est toujours ouvert, la discussion se poursuit 
 
2- Association, une union, une fédération, un syndicat 
 
- Quelle forme adopter? 
Nous voulons nous unir afin d’obtenir une voie légale et juridique. 
 
- Pourquoi ?
Pour fédérer le plus grand nombre
Pour faire entendre nos revendications concernant la reconnaissance de nos métiers
Pour lutter contre la précarité de nos conditions de travail et celles de nos conditions d’embauche
Pour assurer une qualité de travail 
 
Nos recherches sont en cours quant à la meilleure forme à donner à cette voix. en annexe vous trouverez un document de travail détaillant les différentes options. 
 
- Syndicat ou section syndicale pour ou contre : 
Section syndicale, adhérer à un syndicat existant : peu de solidarité entre les syndicats, généralement peu d’avantages le syndicat : permet la revendication d’une grille salariale 
 
3- Quel pourrait être le statut (existant ou non) qui nous conviendrait 
(assurance professionnellle, assurance chômage, garder du temps pour les pratiques perso) Celles d’entre nous qui semble s’en sortir le mieux sont celles qui sont soit en CDDU ou sous le régime de l’intermittence (mais le plus souvent de façon déguisée pour ce dernier) 
 
Nous tenons à souligner la porosité qui existe entre ce qui est aujourd’hui entendu comme les métiers de l’annexe 8 et les métiers des techniciens de l’art. 
• les travailleurs de la muséographie sont formés à l’événementiel 
• le CFPTS a ouvert une formation de régisseur d’exposition 
> dans une volonté de faire reconnaître nos métiers comme faisant partie de l’annexe 8 nous nous pourrions nous appuyer sur cet argument. 
• la reconnaissance d’un statut se fait par la transmission, la formation. Il faudrait tenter de faire ouvrir une formation de montage d’exposition. 
• les techniciens de la lumière, du son et de la vidéo qui viennent souvent du spectacle certains domaines permettent plus facilement de faire des heures (ex: lumière) 
Nous affirmons une volonté politique de retrouver le régime intermittent pour les techniciens de l’art 
 
4 - Faire valoir notre importance dans le processus culturel : 
-lister les interlocuteurs sur nos lieux de travail, pouvoir s’adresser directement à eux 
-s’adresser au ministère de la culture 
-se rassembler pour se faire entendre 
-signaler la réalité de nos conditions de travail, la dégradation des prestations (ex:la conservation préventive n’étant plus une priorité, elle est délaissée pour des raisons financières). 
 
5 - La grille salariale 
Rassembler le plus d’infos sur les pratiques salariales des différents prestataires. 
Ne pas niveler par le bas. 
Mais nous n’avons pas envie de définir un minima sur facture puisque nous ne la défendons pas. 
- Les rencontres de la photographie d’Arles, intermittence 120/brut
- Globart, 150€ jour sur facture 7 h 
- Coregie Expo, 8h 180 € sur facture 
- Beaubourg, 7h 126/brut 
- La régitheque CDD La petite boite d’accroch sur facture 
- Eva Albaran intermittence 180/brut jour 
- L’atelier des trois coups 170 € jour sur facture 
- Studio Othoniel facture 
- Le Mémorial de la Shoah 280 € jour sur facture 
- La cité de l’architecture et du patrimoine 220€ jour sur facture 
- Le Bal sur facture 175€ Le 104, 8h 126,50/brut 
- Foto/industria 8h 165/brut 
 
 
 
Compte-rendu de le réunion du 27 mars 2018
8 rue Tesson, 75010 Paris
 
ORDRE DU JOUR : 
1 - Quelle urgence ? 
2 - Comment faire reconnaître une profession ? 
3 - Le CIP 
4 - La SMART 
5 - L’AFROA 
6 - Est-ce qu’on propose à d’autres professions des métiers de l’exposition de se fédérer à notre mouvement et si oui quand ? 
7 - Fiche de poste 
8 - Quelle(s) structure(s) décide-t-on de monter ? 
9 - Quel calendrier se propose-t-on ? 
 
1 - Quelle urgence ? 
 Tour de table : dans l’ensemble pas d’urgence, sauf Marion. Faisons les choses bien. S’il nous ne sommes pas dans l’ensemble dans l’urgence, nous sommes toutes d’accord pour dire que cependant il y a urgence à agir. 
 
2 - Comment faire reconnaître une profession ?
 1ère direction Violaine, Avocate (spécialisée dans le Droit du travail et le Droit Social), via Clémence : 
- Choisir entre syndicat et organisation professionnelle, 
- Déterminer un bureau, 
- Chercher des personnes dans les Musées et autres institutions qui soient acquises à notre cause et pourraient nous représenter, ou au moins nous aider à porter notre projet, 
- Rédiger nos statuts, 
- Rencontrer la Direction du Travail pour établir une Convention Collective (accord conclu entre une ou plusieurs organisations syndicales et une ou plusieurs organisations patronales qui régit les contrats de travail, les conditions de sécurité et d’hygiène, les congés, les salaires, les classifications et les licenciements), 
- Contacter des assureurs. 
- L’avocat, collègue de Violaine qui a soutenu le dossier des VTC veut bien nous recevoir pour répondre à nos questions. On attend d’être un peu plus informé et on le recontacte. 
 2ème direction : le RNCP = Répertoire National des Certifications Professionnelles : Pour pouvoir faire une demande, il faut passer par : - un département ministériel - une organisation certificatrice il faut pour pouvoir voter à la table des négociations avec le Pôle-Emploi et les organisations patronales, être affilié à un syndicat. Le CIP est entendu à titre consultatif. 
 
3 - Le CIP : 
Coordination des Intermittents et des Précaires : on pourrait s’en rapprocher pour avoir des infos, voire de l’aide. La permanence intermittence est assurée tous les lundi après-midi de 13h à 18h. Marion se propose d’y aller. 
 
4 - La SMART :
Intéressant mais n’est pas une solution dans l’immédiat du moins pour les intermittents tant que la profession n’est pas reconnue comme relevant
 
5 - L’AFROA :  
Association des Régisseurs d’œuvres de France, fondée en 1997. Le site est très détaillé, il peut nous servir de canevas. Ils sont partis comme nous du constat que leur métier n’était pas reconnu.  
On essaie de les rencontrer pour avoir un retour de leur expérience.Françoise et Cécile essaient de les contacter.
 
6 - Est-ce qu’on propose à d’autres professions des métiers de l’exposition de se fédérer 
à notre mouvement et si oui quand ? :
Oui, plus on est nombreux, plus on aura de poids.
On discute du moment, une partie d’entre nous pensent qu’il faut attendre un peu, d’autres 
qu’il faut commencer tout de suite. 
Estelle propose un questionnaire qui permettrait peut-être aussi de tenter de nous compter et 
qu’on pourrait proposer de remplir aux personnes avec qui on travaille.
Elle se propose d’en commencer une première rédaction et de nous la soumettre.
 
7 - Fiche de poste 
90.22 = code APE qui nous conviendrait si on remplaçait le terme de spectacle vivant.  
On peut s’en inspirer pour rédiger la fiche de poste nous correspondant. 
 
8 - Quelle(s) structure(s) décide-t-on de monter ?
 D’abord un collectif : et il lui faut un nom. Plusieurs sont proposé, on retient à l’unanimité  
celui d’ŒUVRIER.
Ensuite on montera un syndicat ou une fédération autonome.
On attend d’avoir des infos sur la fédération autonome pour décider (Violaine et Françoise  
devraient en avoir d’ici peu de temps).
Clémence et Aurélie vont se pencher sur les démarches administratives.
 
9 - Quel calendrier se propose-t-on ? 
On se propose de creuser sans tardé les différents points évoqués et de se revoir le mercredi  
11 avril à 19h30. Le lieu reste à définir.